COS × PHILLIP K. SMITH III
SALONE DEL MOBILE
AVRIL 2018, MILAN
À l’occasion de notre septième participation au salon du meuble de Milan, nous nous sommes associés à l’artiste américain Phillip K. Smith III pour créer Open Sky, une installation jouant avec la lumière et les reflets.
L’œuvre est exposée au Palazzo Isimbardi, un bâtiment du XVIe siècle situé sur le Corso Monforte de Milan. Inspiré par cet édifice, l’artiste a puisé dans l’architecture de la Renaissance, le ciel milanais et l’esthétique de COS.

Les reflets d’Open Sky – œuvre conçue pour entrer en interaction avec ce qui l’entoure – créent une expérience spatiotemporelle particulière grâce à l’utilisation de la lumière, de l’espace et des couleurs, ainsi qu’à l’environnement changeant qui lui sert de médium. En effet, la forme architecturale de l’installation invite les visiteurs à explorer un décor dont l’aspect semble se modifier en permanence, et ce, dès leur entrée dans la cour du Palazzo Isimbardi. En capturant le ciel milanais à travers un jeu de miroirs, cette sculpture d’extérieur parvient à saisir ce qui, en d’autres circonstances, serait de l’ordre de l’éphémère.
« L’expérience de chacun sera unique, car l’angle des reflets, l’environnement et la lumière du jour changent et fluctuent constamment. »
ーPhillip K. Smith III



Pour vivre l’expérience originale qu’offre Open Sky, nous invitons les visiteurs à immortaliser leur propre perception de l’installation… et du ciel partout dans le monde, par le jeu des reflets projetés à travers l’eau ou le verre, par exemple. Partagez ensuite vos images sur Instagram #COSxPKS3
Cette année, retrouvez-nous au Salone del Mobile pour découvrir l’installation :
Palazzo Isimbardi
Corso Monforte 35
20122 Milan
Mardi 17 avril
10 h – 20 h
Mercredi 18 et jeudi 19 avril
10 h – 17 h
Vendredi 20 – dimanche 22 avril
10 h – 20 h
En conversation avec Phillip K. Smith III

Quelle a été la démarche du processus créatif à l’origine de l’installation?
L’installation a été créée en interaction directe avec son site d’accueil, le Palazzo Isimbardi. Les modifications propres à la construction et à l’environnement naturel s’expriment à travers les changements de lumière et le passage du temps.
Open Sky brouille les frontières entre l’art et l’architecture : nous voici devant une installation de taille monumentale soigneusement élaborée, comme la plupart de vos œuvres. Étant donné que vous avez été formé à ces deux disciplines, vous considérez-vous comme un artiste ou un architecte?
Je suis un artiste qui crée des œuvres aux dimensions architecturales. J’ai pu mettre à profit mon expérience d’architecte dans mes projets artistiques, notamment lorsque je travaillais en concertation avec des ingénieurs, des responsables municipaux, des créateurs ou des entrepreneurs. Une partie importante de ma formation d’architecte a été consacrée à l’analyse et la compréhension du contexte, qui permettent de trouver des idées dans le cadre des paramètres particuliers d’un site et d’offrir ensuite une réponse adéquate. Cela a profondément influé sur moi et sur mon œuvre basée sur la lumière.
En quoi l’Italie en tant que lieu a-t-elle influé sur vos choix pour l’installation?
Lorsque j’étudiais à la Rhode Island School of Design au Palazzo Cenci, à Rome, entrer dans un palais et le traverser étaient une expérience quotidienne pour moi. L’impression de lumière, d’air et de volume que l’on retrouve au cœur des structures est homogène et caractéristique de l’architecture résidentielle italienne. On y encadre un carré de ciel, ce qui crée un effet saisissant. C’est cela qui m’a inspiré pour le projet. Je voulais attirer le ciel vers la terre, pour lui offrir une consistance plus matérielle.
En outre, la lumière acquiert une présence physique en Italie; c’est une composante de la vie aussi courante que nécessaire.

Compte tenu du volume de vos œuvres, quels aspects prenez-vous en considération lorsque vous choisissez un lieu?
Ce qui m’intéresse, ce sont les paramètres des sites que je ne serais pas en mesure de recréer dans mon atelier et qui représentent un défi. Ils me servent d’outil pour redéfinir la relation que les gens entretiennent avec la lumière, la couleur et la beauté du site.
Qu’aimeriez-vous que les visiteurs retiennent de cette rencontre avec Open Sky?
Une nouvelle compréhension de la beauté et de la subtilité du ciel changeant de Milan. J’espère que cela permettra au spectateur de prendre conscience différemment de la beauté présente dans son environnement à la fois naturel et construit. Par ailleurs, je pense que chaque participant portera un regard unique sur l’harmonie résultant de l’assemblage de ces deux attributs, et sur leur activation à travers le mouvement.
Quels sont vos projets?
Je travaille sur des œuvres permanentes à grande échelle dans la partie ouest d’Hollywood, à Bellevue et à Scottsdale. Je suis également en pourparlers avec des institutions et des musées aux États-Unis concernant plusieurs installations particulières pour leurs sites. Divers projets à échelle sont en cours de programmation dans de grandes villes américaines entre Los Angeles et New York, où certains lieux actuellement en plein essor et en quête de renouveau offrent des perspectives intéressantes.